La conchyliologie et la malacologie constituent ce que l’on appelle la science des mollusques. Ces deux termes sont utilisés depuis plus de 100 ans par les scientifiques. Et pour les différencier, on emploie souvent le mot « conchyliologie » pour désigner l’étude des coquillages, puis le mot « malacologie » pour définir la science des coquilles et la biologie des mollusques. Gros plan sur la conchyliologie et la malacologie.

Qu’est-ce que la conchyliologie ?

La conchyliologie est une branche de l’histoire naturelle consacrée à l’étude des mollusques à coquille. Elle tire son nom du latin « concha » qui signifie « coquillage » et elle complète la « teuthologie » qui traite les mollusques dépourvues de coquille.
Comme on le sait tous, il y a des coquillages comestibles que l’on peut retrouver sur le marché et qui peut procurer de nombreux bienfaits pour la santé. Puis, il y a aussi les coquillages décoratifs qui peuvent être transformés en objets de décoration ou en bijoux, notamment en colliers, en boucles d’oreilles, en bagues et en bracelets. En fait, la conchyliologie étudie ces deux types de coquillages car il s’agit toujours de mollusques à coquille.

Quid de la malacologie ?

La malacologie, quant à elle, s’intéresse à la fois aux mollusques à coquille et aux mollusques sans coquilles. Elle permet aux malacologues de faire des inventaires de biodiversité, dans le cadre d’observatoires de la biodiversité ou d’études d’impact. Ce qui signifie qu’elle encourage d’utiliser les mollusques comme des bio-indicateurs environnementaux et aussi d’elle permet de détecter la présence de perturbateurs endocriniens.
En archéologie, la malacologie est aussi employée pour connaître le débit et la température d’un cours d’eau ou encore l’évolution du climat, du paysage ou de l’usage d’un site. D’où on parle d’archéo-malacologie.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que la malacologie est également liée à l’étude de certains phénomènes de symbiose et de parasitisme dont les mollusques peuvent être victimes ou vecteurs. Et elle contribue à l’étude des interactions durables entre les différentes espèces de l’environnement.
Mis à part cela, la malacologie permet d’évaluer la pollution du milieu en métaux lourds grâce à l’étude des mollusques dites « bio-intégrateurs » et elle fournit de nombreux renseignements utiles aux éleveurs et vétérinaires en permettant l’étude des escargots.
Avant de clôturer ce post, il est important de préciser que de nombreux malacologistes collectionnent des mollusques pour trouver des réponses satisfaisantes à leurs questions et pour pouvoir montrer aux gens leur passion pour ces invertébrés au corps mou.