Tous les anciens présidents français ont eu leur timbre après leur mort. En fait, c’est un moyen de leur rendre hommage et de marquer leur passage sur le trône.

Cela permet également aux philatélistes de se constituer une collection thématique. Mais la question qui se pose est : la France a-t-elle connu des présidents passionnés de la philatélie ?

Jacques Chirac et sa passion pour les timbres

L’ancien président français Jacques Chirac était un grand amoureux des timbres de collection. Il adore les timbres et il a commencé à les collectionner depuis qu’il était adolescent. Comme il l’a expliqué à la presse, il a passé de longues heures, plongé dans son album, à classer ses timbres et à échanger les doubles avec ses camarades.
Il passait de temps en temps dans les allées Marigny afin d’admirer les pièces coûteuses qu’il ne pouvait pas acheter à l’époque. Il avoue qu’il a pu faire quelques acquisitions grâce à ses petites économies. Puis, il a aussi confirmé qu’il tenait beaucoup à son album, non pas pour la valeur de ce dernier, mais pour son rêve et sa passion.
En outre, ce président français croit en la magie des timbres. Il trouve que ces pièces sont synonymes de vie, de culture et d’histoire. Il était très motivé à collectionner des timbres, parce que les timbres sont beaux et parce qu’ils viennent de loin.
Jacques Chirac confirme même que les timbres rapprochent les hommes sans distinction d’âge ni d’origine sociale. Il a déclaré : « Le timbre, c’est le symbole d’un pays ; c’est le reflet de son histoire ; c’est un monde en miniature, dans lequel chacun peut se projeter, trouver à s’instruire et surtout à rêver ».

Nicolas Sarkozy et son soutien aux philatélistes français

Outre Jacques Chirac, l’ancien président français Nicolas Sarkozy est aussi un grand philatéliste. Il a commencé à collectionner des timbres depuis ses plus jeunes années. En fait, il trouve que ce loisir est une ouverture au monde, à l’histoire et aux grands événements. C’est pourquoi il s’est adressé aux philatélistes et les a encouragés à poursuivre leur passion et leur activité.
Il a même proposé des solutions intéressantes pour surmonter les problèmes des philatélistes français. Comme il l’a annoncé : « J’ai compris que beaucoup d’entre vous nourrissent des inquiétudes face à l’évolution de la philatélie en France (…) Je crois que le timbre peut et doit apporter, au milieu de ces mutations, la note artistique, humaniste et créative qui illumine ce geste simple d’affranchir une lettre. Je reste persuadé que la philatélie préservera toute sa place si le timbre retient son utilité sociale et économique, liée à l’acheminement de la lettre, à sa beauté et à sa rareté ».